La CISAC plaide pour le droit de suite auprès du gouvernement japonais

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L-R: Waseda University RCLIP Adjunct Researcher and JASPAR Director Dr Akiko Ogawa, CISAC Regional Director for Asia-Pacific Benjamin Ng, Agency for Cultural Affairs Commissioner Masanori Aoyagi, CISAC DG Gadi Oron, and Japanese Artist and JASPAR Director Kazuhiro Fukuoji.

Des représentants de la CISAC, de la société d’auteurs japonaise Japanese Society for Protecting Artists Rights (JASPAR) et des artistes des arts visuels ont rencontré le 4 mars M. Masanori Aoyagi, Commissaire de l’agence japonaise des Affaires culturelles (Bunka-Cho), au ministère de l’Education, de la Culture, des Sports, Sciences et Technologies à Tokyo.

La CISAC était représentée par Gadi Oron, directeur général, et Benjamin Ng, Directeur régional Asie-Pacifique, et la JASPAR, par deux de ses directeurs : Kazuhiro Fukuoji, peintre célèbre, et Akiko Ogawa, chercheur adjoint au Centre de recherche sur le droit de la propriété intellectuelle (RCLIP) de l’Université Weseda.

Cette visite informelle a donné l’occasion à la CISAC et la JASPAR de présenter les arguments en faveur de l’adoption d’un droit de suite pour les artistes visuels au Japon, important marché de l’art dans lequel ce droit n’existe pas aujourd’hui. S’agissant d’un droit réciproque, son adoption permettrait aux artistes japonais de percevoir un petit pourcentage du prix de leurs œuvres, quand elles sont revendues par une galerie, une salle de vente, ou un marchand d’art, au Japon mais aussi dans tous les pays où ce droit existe déjà.

La délégation a également demandé le soutien du gouvernement japonais dans les discussions en cours sur le droit de suite au sein du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes (SCCR) de l’Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI).

La CISAC a décrit le fonctionnement concret de ce droit, la façon dont il a été bénéfique pour les artistes dans le monde et présenté en détail la campagne internationale pour l’adoption universelle du droit de suite. Le gouvernement japonais a semblé globalement favorable à l’idée de revoir sa position sur le droit de suite, considérant qu’il est en train de devenir un standard mondial ; il serait donc logique de le prendre en compte au Japon, afin de favoriser la croissance du marché de l’art et d’éviter le départ des talents locaux vers d’autres pays.