Témoignages d'auteurs rwandais

Nirere Shanel, chanteuse et actrice

 Merci beaucoup pour l'atelier, ce fut très enrichissant. Je vais faire part de ce qu'on a appris aux autres artistes et les mobiliser pour qu’ils s'inscrivent à la RSAU (Société d’auteurs rwandaise)"

Eric Soul, producteur et présentateur d’un magazine TV culturel et musical

Les représentants de PACSA et du CIAM ont bien souligné l’importance de se regrouper entre artistes dans une organisation collective, pour affirmer et renforcer le rôle de l’art et de la musique en tant qu’outil de développement socio-économique, pour les individus, les pays  et même l’ensemble du continent.

L’exemple du Malawi qui nous a été présenté est surprenant. Qu’un pays avec un PIB si faible ait réussi à développer un système de collecte et de répartition des droits directement aux artistes est édifiant!

Le second atelier nous a permis d’aborder en profondeur les relations avec les maisons de disque, l’industrie publicitaire, et leur impact sur le revenu des artistes.

L’Afrique est un marché émergent, où tous les mécanismes en sont encore au stade embryonnaire. Atteindre un niveau où les artistes pourront tirer profit financièrement de leur musique prendra du temps. Comme on peut le voir dans les pays occidentaux, le marché de la musique est dominé par un modèle B2B. Les majors et les opérateurs télécoms seront encore pour longtemps les premiers bénéficiaires de la production musicale des jeunes talents émergents. Dans ce nouvel ordre, notre gouvernement doit comprendre qu’il a un rôle vital pour garantir une bonne régulation et le respect de bonnes pratiques, qui évite les abus, apporte un soutien au secteur musical, à la formation des jeunes artistes, dans les meilleures conditions.   "

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