La réunion de parrainage de la PACSA avec les créateurs marque un pas de plus dans la bonne direction en Afrique
Dans le cadre de son programme de parrainage, la Pan-African Composers’ and Songwriters’ Alliance (PACSA) a organisé une première réunion avec plusieurs grands créateurs influents à Paris ce 30 mai. Venus des quatre coins du continent africain, ces créateurs ont partagé leur point de vue stratégique et leurs connaissances pratiques, acquises sur le terrain, avec l'organisation. Fondée en 2010 et réunissant 35 sociétés d'auteurs-compositeurs, la PACSA s'efforce de renforcer la protection du droit d'auteur, d'aider les artistes à mieux comprendre leurs droits à rémunération et d'orienter les organisations qui souhaitent utiliser légalement ou autoriser l'exploitation de musique en Afrique.
Pour ouvrir la réunion, le Président de la PACSA, Sam Mbende, a chaleureusement souhaité la bienvenue aux participants, parmi lesquels plusieurs créateurs, le Président du CIAM Lorenzo Ferrero et la Coordinatrice de la PACSA Sonia Mutesi Hakuziyaremye. M. Mbende a présenté la PACSA et sa mission centrée sur les droits et la juste rémunération des auteurs-interprètes, ses campagnes de sensibilisation, ses activités pédagogiques et ses actions de coopération internationale. Il a ensuite brièvement fait le point sur l'industrie musicale en Afrique et les difficultés rencontrées par les créateurs de musique et les organisations de gestion collective du continent.
Il a ensuite expliqué l'importance et les avantages du programme de parrainage. Les Parrains de la PACSA contribuent à faire comprendre au public et aux jeunes artistes l'importance du droit d'auteur, à faire du lobbying auprès des pouvoirs publics et des organisations de gestion collective, et à promouvoir la PACSA. Les créateurs eux-mêmes bénéficient ainsi d'une organisation solide sur laquelle ils peuvent compter pour prendre des résolutions qui permettent aux artistes de mieux jouir de leurs droits. Ils sont informés des avancées obtenues en matière de droits et de rémunération des auteurs-interprètes en Afrique et ailleurs dans le monde. À terme, ils pourront aussi profiter d'un plus haut niveau de rémunération, à mesure que les organisations africaines de gestion collective améliorent leurs activités.
Les créateurs se sont montrés très intéressés par une participation à ce programme de parrainage par lequel ils contribueraient au développement de la PACSA. Ils ont souligné que l'alliance devrait concentrer ses efforts sur l'information et la sensibilisation des créateurs et du grand public au droit d'auteur. Les créateurs ont également recommandé de continuer à organiser des formations et des séminaires pour les auteurs, à l'instar de l'exemple réussi organisé au Rwanda, tout en poursuivant ses efforts de lobbying auprès des décideurs.