La CISAC, W&DW et APASER présentent une campagne sur la rémunération dans le secteur de l'audiovisuel au Festival de Cannes.
Les créateurs audiovisuels - scénaristes et réalisateurs dont les œuvres font partie intégrante du succès des films et des productions - ne disposent actuellement pas du droit inaliénable de percevoir des droits d'auteur pour leur travail dans la plupart des pays. Yves Nilly, président de W&DW, Laza, président de l'APASER et Leonardo de Terlizzi, conseiller juridique principal de la CISAC, ont souligné la nécessité d'un cadre juridique solide et harmonisé reconnaissant les droits des créateurs audiovisuels dans le monde entier. L'harmonisation est essentielle car dans de nombreux pays, les créateurs audiovisuels ne peuvent toujours pas être rémunérés pour l'utilisation de leurs œuvres, ni être qualifiés "d'auteurs".
La campagne pour la rémunération audiovisuelle fait pression pour une législation introduisant un droit de rémunération inaliénable pour les auteurs audiovisuels. L'adoption de la directive sur le droit d'auteur en 2019 a constitué une avancée importante, puisqu'elle a introduit le principe d'une rémunération adéquate et équilibrée pour les auteurs qui transfèrent leurs droits d'exploitation à un producteur. La CISAC, en collaboration avec la SAA et W&DW ont récemment publié une étude de cas sur l'Espagne, montrant comment un cadre solide de droits d'auteurs, fondé sur le droit à rémunération inaliénable, a permis de soutenir la croissance à long terme de l'industrie audiovisuelle.