Writers & Directors Worldwide soutient les réalisateurs australiens dans leur lutte pour une rémunération équitable

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L’organisation internationale à but non lucratif, Writers & Directors Worldwide (W&DW) a exprimé aujourd’hui son soutien à l’égard de l’Australian Screen Directors Authorship Collecting Society (ASDACS) qui milite pour un « droit inaliénable à rémunération » pour les réalisateurs australiens.   

À l’occasion de la réunion du Comité exécutif de W&DW organisée aujourd’hui à Bruxelles, Yves Nilly, scénariste et Président de W&DW, a appelé le gouvernement à soutenir les propositions de l’organisation.  

« Il s’agit d’un enjeu mondial mais nous avons déjà la solution pour assurer une protection efficace des droits d’auteur. Nous avons simplement besoin que les gouvernements les reconnaissent et les fassent appliquer », a-t-il déclaré.

« Tous les acteurs de l’industrie culturelle doivent avoir comme objectif de développer une économie créative durable qui stimule l’excellence dans le travail, qui permette aux réalisateurs de gagner leur vie et qui encourage l’éclosion de nouveaux talents d'artistes prometteurs au bénéfice de la diversité culturelle et du public ».  

Rejointes par l’Australian Directors Guild (ADG), les trois organisations œuvreront de concert pour lutter pour l’utilisation à fonds perdus des films des réalisateurs australiens et pour lancer une campagne de sensibilisation internationale sur la situation difficile des créateurs indépendants dans le domaine de l'audiovisuel. 

« Les réalisateurs australiens apportent une contribution vitale à la culture, à la diversité et à la croissance économique, contribuant à hauteur de 5,8 milliards de dollars australiens (4,1 milliards d’euros) au PIB du pays en 2013 », a déclaré Sabiene Heindl, Directrice des Affaires commerciales/juridiques de l’ASDACS et chef de file de la campagne.

« Pourtant, pendant plus de 50 ans, ces créateurs se sont vu refuser toute ‘appropriation’ de leurs œuvres. En conséquence, la majorité d’entre eux perçoit aujourd’hui moins que le salaire minimum ».